samedi 26 août 2006
La riante vallée
vendredi 25 août 2006
Qu’est-ce qu’un sommet vierge ?

- Le premier facteur est l’historique de la région. Les chaînes de l’Akshirak et du Kokshal-Tau, qui font partie des Tian-Shan, ont été explorées pour la première fois en 1857 puis sont restées interdites d’accès pendant la plus grande partie du 20ème siècle (réf: Théorie du Yéti ..). Elles sont parcourues aujourd’hui par des chasseurs et des chercheurs de minéraux qui n’ont tous deux aucun intérêt à monter sur les pics. De même que les gardes frontières.
- Le club alpin kirghize (http://www.kac.centralasia.kg/) est l’autorité qui tient un registre des sommets inexplorés même si ce n’est pas une source absolument fiable. Ils ont recensé dans ces régions 50 sommets vierges à plus de 5′000 mètres et plus de 100 en dessous de cette altitude.
- L’unique carte des lieux ne mentionnait aucun nom pour notre sommet. Son altitude n’était même pas indiquée.
- Si le sommet avait présenté un intérêt technique ou de prestige il y a de bonnes chances qu’il ait été déjà gravi. Cela aurait été le cas par exemple s’il avait été le point le plus haut de la chaîne. Or le PRIVRATNIK entre dans la catégorie des sommets faciles (niveau 1b), qui ne présente pas d’intérêt pour les alpinistes chevronnés, et il occupe position relativement anonyme dans le Kokshal-Tau.
- Si des alpinistes avaient déjà foulé ce sommet il y a de fortes chances qu’ils eussent laissé une trace de leur passage : par exemple une croix ou un amas de pierres. Le soin nous en a été laissé.
jeudi 24 août 2006
Première ascension du Privratnik


mercredi 23 août 2006
En route
mardi 22 août 2006
Explosions de lumières dans la nuit

lundi 21 août 2006
Vers les sommets vierges

dimanche 20 août 2006
L’empreinte sur le glacier

samedi 19 août 2006
YETI LAND


vendredi 18 août 2006
La méthode



jeudi 17 août 2006
La vallée désertée


mercredi 16 août 2006
Quel est votre objectif dans cette expédition ?


mardi 15 août 2006
Théorie du Yéti pour les Tian Shan

samedi 5 août 2006
Sortie de zone kazakhe

vendredi 4 août 2006
Vaisseaux fantomes

Akmaral, en manager pimpante, me conseille d’aller visiter le musee de la ville pour avoir un tableau complet de l’assechement de la mer d’Aral. Son ONG ” Aral Tenizi ” organisera demain un voyage en jeep pour aller voir les epaves rouillees qui gisent dans le port de Dzhambul, a 30 kilometres de la cote. Je saurai pourquoi, me dit-elle, le niveau de l’eau remonte et l’industrie de la peche redemarre a Aralsk.
Malheureusement je suis embarque par la police a l’entree du musee. Je me serre aux cotes de deux russes a l’arriere de la Lada. Le policier a l’air content de sa tournee : il a maintenant tous les etrangers de la ville a disposition dans son bureau. Il ne perd pas de temps et me gratifie de suite d’une amende pour un defaut d’enregistrement aupres des services d’immigration. J’ai la sensation que mes papiers sont en regle et j’essaie de m’expliquer avec mon vocabulaires de 30 mots de russe. 15 minutes plus tard le gendarme me relaxe au motif que j’ai fete mon anniversaire il y a quelques jours. Il me serre la main sans oublier de me demander combien d’argent j’ai sur moi.
Je croiserai dans l’apres-midi les deux russes qui etaient pieges dans la Lada. Ils s’appellent Alexandr et Inna, deux biologistes de Volvograd en expedition dans le Kazakhstan. Ou ils ne sont pas epargnes par la police.
Je retourne ensuite au musee qui, contrairement a ce que pretend la plaquette a l’entree, est ferme cet apres-midi. J’essaierai de dresser un tableau de la situation moi-meme.
6 epaves rouillees gisent dans la steppe a Dzhambul : tous ceux qui aiment les histoires de vaisseaux fantomes les trouveront magnifiques. Des troupeaux de chameaux et de chevaux, ainsi que quelques vaches, passent dans les environs. Le niveau de l’eau arrivait donc jusqu’ici en 1960 lorsque les planificateurs sovietiques deciderent de detourner l’eau du Syr-Darya et de l’Amu-Darya au profit de la culture du coton. La mer d’Aral s’est progressivement videe pour se diviser en deux.
La partie plus au nord ou je me trouve s’appelle la petite mer d’Aral. Paradoxalement c’est celle qui a les meilleures perspectives pour le futur. Un barrage a ete construit au sud et le niveau de l’eau remonte gentiment. Corrolaire : la grande mer d’Aral, partagee avec l’Ouzbekistan, est condamnee a s’assecher.
Une espece de poisson originaire du Danemark a reussi a s’acclimater et remplit maintenant les filets des pecheurs. On tient le coup comme ca a Dzhambul. Un villageois m’offre un bol de lait de chameau, vestige de l’hospitalite kazakhe qui a survecu a deux generations de communisme.

jeudi 3 août 2006
Une fete a Aralsk
mercredi 2 août 2006
Un train pour Aralsk

mardi 1 août 2006
Un routard a Almaty

