vendredi 12 mai 2006

La route qui mene a Jalalabad



Je quitte sans regret la ville de Peshawar qui est assommee par une temperature de 45 degres. Je prends un taxi jusqu’a la frontiere ; il s’arrete au poste de police pour embarquer un soldat des “Khyber Forces” qui sera notre escorte. La route s’eleve et serpente parmi les collines de pierres. On passe des forts et le bazar de Landi Khotal. A proximite passe une autre route situee dans la zone tribale ou le gouvernement n’a plus aucune autorite. Des barbus en civil patrouillent avec leurs fusils. Puis c’est la frontiere. Les douaniers afghans fouillent attentivement mes deux sacs. Puis un taxi m’emmene vers Jalalabad pour 800 roupies.

Il y a moi, le chauffeur et c’est tout. Les deux sieges arriere sont libres, ce qui n’a pas echappe aux soldats des nombreux postes de controle qui les requisitionneront a deux reprises : une fois pour aller chercher de l’eau 2 kilometres plus loin, une fois pour aller jusqu’au centre ville.

La route qui mene a Jalalabad est en bon etat. Des portions de goudron frais succedent a des portions de graviers, ou geometres et ouvriers sont a l’oeuvre. C’est lorsqu’on s’eloigne de la route que les choses se gatent, comme je verrai plus tard.

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